La Clinique de la Mitterie s’est volontairement engagée depuis plus de 20 ans dans une démarche en faveur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). En 2020, elle poursuit dans ce sens en choisissant de faire appel au service handicap et dépendance de CAHPP pour renforcer l’accessibilité de ses bâtiments
Cette étude a permis, en premier lieu, de s’approprier la notion d’inclusion. « Avant, la personne handicapée bénéficiait d’une aide naturelle. Aujourd’hui le regard a changé. La personne handicapée retrouve son autonomie. La gêne existant entre une personne moins valide et valide tend à s’estomper », nous indique Christophe Sadoine.
Concrètement le diagnostic se déroule en plusieurs étapes. La clinique a communiqué des plans, des parcours de soins, la localisation de zones de travail, de repos, de restauration, etc… qui ont permis aux experts CAHPP et Hacavie d’identifier des points à visiter. C’est un travail d’équipe : « Il y a eu un échange avec le personnel de la clinique et les patients présents. Cette visite ne se résume pas en un dialogue entre CAHPP et le responsable », explique Ludovic Dejans.
Après le recueil des données arrive le temps de la restitution d’un document illustré de nombreux graphiques explicites. Chaque espace de circulation est analysé au prisme des quatre profils handicaps retenus et un pourcentage de réussite est attribué. « Dix-neuf points de la clinique ont ainsi été étudiés et pour chacun nous avons un indice de satisfaction. Ce compte rendu s’accompagne de propositions d’amélioration hiérarchisées parfois chiffrées. Ces informations sont indispensables pour planifier les investissements à venir, nous explique le directeur. L’accessibilité des bâtiments est étudiée sous toutes ses formes : rampes d’accès, signalétique adaptée à chaque type de handicap, … Les experts ont aussi pointé du doigt le fait qu’à toute heure de la journée et tous les jours de l’année l’accessibilité doit être équivalente. Désormais, à la Clinique de la Mitterie, le samedi ou le dimanche compris, les personnes à mobilité réduite pourront vaquer à leurs occupations, aller dans le jardin sans besoin d’aide ». Les travaux ensuite planifiés sont plus ou moins coûteux ou facilement ou non réalisables. De plus, les actions à mener pour améliorer l’accessibilité des bâtiments se répartissent sur quatre périodes. L’une allant de un à six mois, la seconde de un à huit mois, puis de huit à douze mois et enfin de huit à dix-huit mois. Cette planification dans le temps permettra au diagnostic de se poursuivre avec deux points d’avancement à six mois puis à un an.
Ludovic Dejans apprécie la disponibilité des experts de CAHPP « ils sont accessibles librement à tout moment du processus. Pour chaque question que nous posons, nous obtenons une réponse rapide ».
Monsieur Sadoine note que « l’expertise de Hacavie, sur laquelle CAHPP s’appuie garantit des solutions très pertinentes. Plus qu’un suivi, c’est un véritable accompagnement dont nous bénéficions. A la rentrée, je serai très fier de présenter ce rapport d’évaluation à notre commission des usagers et de décider des investissements nécessaires en faveur du personnel et des patients. La Clinique de la Mitterie a pris conscience du fait selon lequel améliorer la vie des personnes à mobilité réduite, des personnes souffrant de déficience qu’elle soit auditive, visuelle ou cognitive facilite celle de nous tous : soignants et accompagnants ».