Rapport mondial sur le handicap : 1 milliard de personnes !

1 réponse

  1. KLOEPFER dit :

    Messieurs,
    Victime le 13 septembre 1998 d’un grave accident de la circulation impliquant un véhicule automobile.
    Je suis confiné dans mon fauteuil avec une paraplégie séquellaire complète et définitive, de niveau sensitif T1 et de niveau moteur T2.
    Il m’est donc indispensable, comme à tous les blessés médullaires de niveau moteur D1 ou moins y compris les hémiplégiques, d’avoir un vide de 10 cm entre la cuvette et la lunette du WC. L’investissement n’est pas plus lourd que ce qui est préconisé par le Secrétariat d’Etat au Tourisme. Le cahier de charge concernant « Le Handicap Moteur » devrait être modifié avec une concertation réelle des personnes handicapées.
    Dans les centres de réadaptation ce dispositif est installé dès le départ et sera utile après le séjour plus ou moins long de la période de réadaptation, tout au long de la vie de la personne en situation d’handicape blessée médullaire de niveau moteur D1.
    J’ai fait une demande à différents hôtels et gîtes en France, 40 réponses négatives.
    Les cotations des WC doivent être à une hauteur de 40 cm plus une rehausse de 10 cm de façon à avoir un vide de 10 cm et au moins une barre d’appuis à une hauteur de 85 cm et une longueur de 80 cm. Le lit devrait avoir une hauteur du sol au du haut du matelas de 50cm.
    De cette façon tous les blessés médullaires D1 et moins et hémiplégiques pourront utiliser les cabinets d’aisance. Je trouve cela inadmissible et intolérable qu’en 2012 on n’est pas capable de faire installer des salles de bain réellement accessibles, on laisse tous simplement installer aux différent hôtels et gîtes, à des personnes dévoué qui dépense leurs énergies et leurs argents pour l’accessibilité des personnes handicapé des WC mais avec un cahier de charges pas du tous conforme à la réalité, et que fait le Secrétariat d’ Etat au Tourisme, l’autruche.
    Pour réparer ce préjudice, il faut équiper un camping-car ou un camion comme ma salle de bain pour que l’organisation du WC soit assurée et incontestable. Il m’est donc indispensable, blessé médullaire de niveau moteur D1/D3, d’avoir un WC de hauteur standard de 40 cm avec un rehausseur ajouré de 10 cm et de deux barres de maintien (longueur 80 cm et écartement de 60 cm) de façon à faire le curage anal tous les matins entre 8 heures et 9 heures ce qui n’est pas possible dans les hôtels et gîtes. En effet aucun WC n’est utilisable dans les gîtes et hôtels contrairement à ce qu’on dit et malgré leurs labels. J’ai adressé plusieurs courriels et reçu 105 réponses avec photos de différents hôtels et gîtes ayant le label national « Tourisme et Handicap » ; aucun n’est utilisable car la réglementation est inadaptée.
    Je ne peux plus aller au-delà de 200 kms ni en WE car les WC ne sont pas adaptés. (Voir les 65 courriels avec photos de différents hôtels et gîtes, de 2009 et 40 de 2011), aucun n’est accessible car la réglementation est inadaptée.
    Étant précisé qu’à cause de l’absence de prise en compte de ce poste de préjudice jusqu’à ce jour par l’assureur mandaté pour m’indemniser, je n’ai pas pu me déplacer dans un rayon supérieur à 200 kms depuis 13 ans. Il ne s’agit pas d’un poste luxueux mais d’une nécessité. J’ai le droit de voir ma fille à Paris, de voir mes amis, ceux-ci étant éloignés de plus de deux heures, de me rendre à l’AAF, etc. J’ai donc le droit d’avoir une vie sociale comme tout un chacun et aussi d’avoir des vacances en dehors de ma région. Ce poste de préjudice doit réparer la perte d’autonomie personnelle que je vis. Ne pas réparer et indemniser intégralement ce poste, me condamne à rester dans un rayon inférieur à 200 kms de chez moi.
    Aucune chute sur un point fixe n’est possible car les hôtels et gîtes ne sont même pas équipés.
    Patrick KLOEPFER

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